À la découverte d’Alexandra Seppo.

Dans le cadre de notre rubrique personnalité de la semaine, nous vous amenons cette fois à Douala pour vous présenter une jeune talentueuse musicienne qui mérite pleinement notre attention. Elle s’appelle Alexandra Soppo et c’est sous forme d’interview qu’elle se dévoile entièrement à nous.

Alexandra Seppo

1- En quelques mots, qui est Alexandra Seppo ?

Alexandra est originaire de Dibombari, ce qui signifie qu’elle est une Npongo. Née le 6 septembre et aînée d’une famille de 4 filles, depuis l’enfance j’ai toujours été fan de musique des séries Disney pour adolescents, mais je me suis ensuite intéressé à la musique de mon pays (Cameroun). Je me suis senti alaise dans divers styles mais malgré tout, je cherche à avoir le meilleur des 2 mondes que sont l’école et la musique. Certains disent qu’ils ne vont pas ensemble mais je dis que cela dépend de la façon dont nous gérons. En matière d’éducation, je suis diplômé d’une licence professionnelle en informatique industrielle et automatismes et actuellement en master 1, je dirais que je me défend assez bien. Aujourd’hui, j’essaie de me lancer aussi musicalement parce que mon entourage (mes amis) trouve que je suis resté trop en criant à leurs oreilles que je devrais agasser les autres 😂.

2- Qu’est-ce qui vous a motivé à vous intéresser à la musique ?

Premièrement, je veux me faire entendre, je ne veux pas être celle dont on se souviendra en disant « oh je l’ai vu passer par là ». Non ! Je veux laisser ma marque. Deuxièmement, je veux développer cette confiance en moi car vous savez, les techniciens sont des gens cachés et réservés et naturellement je le suis. La musique me permet de faire les choses à la l’extrémité de mes limites. J’adore la musique depuis l’âge de 8 ans, au primaire, je chantais déjà des chansons des légendes tel qu’Erico et Ben Decca comme ci c’était des résumés. Chaque fois qu’il y avait une fête, j’étais toujours devant, tenant un microphone pour interpréter des chansons. En gros, j’écoutais beaucoup du MAKOSSA car pour moi c’est la base, la base et la base ! Mais le plus drôle, c’est que je ne peux pas avoir une conversation complète dans ma langue mais j’aime la chanter. Au début, mon papa n’était pas vraiment d’accord. Je vous assure que lorsque je suis entré au lycée et qu’il a appris que je faisais « club musique », il m’a donné une de ces fessées. Je m’en souviens encore et j’ai des frissons jusqu’à présent. Même de nos jours, il n’est toujours pas totalement d’accord, mais je lui ai fait comprendre ceci  » Papa, je te donne tes diplômes, tu me laisses faire ma zik en paix sinon je vais détourner l’argent de la pension  ». Par conséquent, c’est un peu fluide maintenant. Quand je fais des covers, je lui fais écouter d’abord pour avoir son avis. En ce qui concerne la mère, je tiens à préciser que j’en ai deux (ma mère biologique et celle qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui), toutes deux fonctionnent selon le père donc vous pouvez déjà imaginer la suite.

Publié par

Kevin Thug

Kevin Thug, je ne le connais pas sincèrement. C'est un personnage qui fais parti de moi et qui me va très bien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.